« La bureaucratie israélienne fait fuir les nouveaux immigrants diplômés », affirme le président de la commission de l’Alya et de l’immigration Avraham Nagossa (Likoud).
La commission parlementaire s’est réunie mercredi matin pour débattre de la façon de lever les obstacles qui empêchent les nouveaux immigrants de s’intégrer dans le monde du travail. La commission a débattu de la reconnaissance des diplômes et de l’octroi de permis d’exercer à différents professionnels, tels que les comptables, avocats, infirmiers, vétérinaires, ingénieurs, architectes, etc.
« En tant qu’État attirant une forte immigration, nous devons lever ces obstacles et prévenir le retour des Olim dans leurs pays d’origine. La bureaucratie israélienne fait fuir les nouveaux immigrants diplômés et bien que le gouvernement ait décidé de faire quelque chose, les ministères choisissent d’ignorer les faits », a ainsi déploré M. Nagossa.
Ces trois dernières années, 4 423 nouveaux immigrants exerçant des métiers nécessitant une licence (sauf secteur médical) se sont installés en Israël, dont 26,7 % d’ingénieurs et architectes, 26,8 % d’enseignants et 17,6 % d’avocats ou juristes.
La représentante du ministère de la Santé, Ruth Rothstein, a pour sa part déclaré que l’État d’Israël n’était pas prêt à intégrer les nouveaux immigrants professionnels du monde entier. Mais, elle a souligné que son ministère, en collaboration avec celui de l’Alya et de l’Intégration, prépare des didacticiels et des examens en ligne, qui pourront être utilisés à l’étranger, avant l’Alya, dans différentes langues (dont l’arabe, l’anglais, le français et l’espagnol). En outre le ministère de la Santé a commencé à examiner depuis l’étranger les licences des nouveaux immigrants diplômés.
YA